LA TECHNOLOGIE DANS TOUS SES ETATS
LES ROBOTS sont là, partout, dans notre cuisine, notre salon, nos chambres, notre travail, nos usines, les médias, la culture…tout « proches » de nous, nous remplacent, nous facilitent la vie, nous font rêver, nous font fantasmer, nous font peur, nous rendent plus productif….
Délocalisation, domotique, numérique, robots militaires, d’intervention, de laboratoire, chirurgien, financier, d’usine agro-alimentaire, d’automobile, d’entrepôts, d’aide à la personne, d’éducation, de surveillance, d’accueil, de nettoyage…
En pleine Assemblée Générale de grève, un outil de production est dérobé et apparaît soudain sur scène : un robot industriel.
Cette machine est l’emblème, le témoin physique, historique de l’évolution d’une société toujours plus technologique, virtuelle, où l’humain semble vouloir aller toujours plus loin sur l’innovation.
Comment déceler et analyser les limites de cette transition ?
Quels atouts et quels obstacles ?
Comment, pour tout à chacun, apprivoiser, penser, questionner cette révolution technologique, la maitriser, la connaître, la mettre en débat ?
Un spectacle tout public
de 5 à 99 ans
Ce spectacle est l’aboutissement d’une rencontre entre deux compagnies qui coexistent et parfois s’entraident depuis un certain temps (partage de locaux, compétences, idées..)
- Compagnie BRIN D’HERBE
- Association LA MENAGERIE TECHNOLOGIQUE
L’écriture et la mise en scène et le jeu ont été réalisées par les comédiennes :
- Sophie COLIN (Ménagerie)
- Xavière LECOQ (Brin d’herbe)
- Irène SEYE (Brin d’Herbe)
Arrangement son :Xavière Lecoq
Le texte du spectacle s’appuie sur une documentation (vidéo, essais) ciblée concernant la lutte ouvrière et l’état actuel de l’innovation technologique.
Durée : 40 minutes
Déroulement:
Ce spectacle propose une participation active du public. Il est accueilli avant le début du spectacle pendant 30 à 45mn, autours d’un stand merguez qui symbolise un piquet de grève ; afin d’impliquer déjà le public dans la lutte.
SYNOPSIS
Jackie, Corentine et Johanna sont trois ouvrières, trois femmes en colère et solidaires, de l’usine LKM (pièces détachées de voiture). Elles invitent le public à une Assemblé Générale pour reconduire une grève. Les spectateurs deviennent alors des employés de l’usine, et à ce titre, sont sollicités à plusieurs reprises.
Après un rappel à la motivation et à l’engagement pour la lutte, un échange entre les ouvrières s’installe autours des conditions de travail. Le propos va s’étendre sur les avantages et inconvénients de la robotique et plus largement, sur la technologie.
Or chacune incarne différemment ce secteur dans leur vie personnelle et professionnelle.
Ainsi, les ouvrières se racontent et s’ensuit des divergences manifestes, auxquelles le public-acteur pourra à certains moments prendre position.
Corentine est convaincue de l’impact négatif des robots sur les conditions de travail.
A ce titre, et pour faire pression auprès du patronat, elle prend la liberté de voler un robot de l’usine et met ses collègues devant le fait accompli : un robot industriel surgit tout à coup sur scène avec l’aide de collaborateurs complices.
Il s’ensuit un débat auxquels le public participe activement :
A-t-elle raison ou tort ?
Jusqu’où peut-on aller dans la lutte ?
Un vote s’impose : doit-on rendre le robot ?
Le spectacle se termine sur cette ultime décision
UN SPECTACLE ENGAGE ET INTERACTIF
Pendant ce spectacle, nous cherchons à provoquer un débat contradictoire, que nous estimons confisqué, de manière ludique et artistique, associant émotion et réflexion.
Le robot industriel de l’usine, durant ce processus, reste un outil de production controversé.
Il est mis en route pendant le spectacle dans son application d’origine pour prouver de sa fiabilité et de son intérêt.
Avant l’ultime vote (rendre ou non le robot), une chorégraphie est présentée avec les ouvrières et le robot, qui réalise exactement les mêmes mouvements dansés.
Il devient alors humanisé et interroge sur son autonomie.
Ce débat se déroule de manière à la fois aléatoire et organisé, les dialogues des ouvrières
(préalablement écrits) se superposent avec les interventions du public ; les actrices devant alors improviser.
Il est possible de préparer, avec des ateliers prévus à cet effet, des complices, dans le public pour animer, dynamiser les échanges.
Finalement, Au travers de leur histoire, leur parcours personnel, et de la lutte sociale dans l’usine, Jackie, Corentine et Johanna questionnent la technologie présente dans l’entreprise, et plus largement l’innovation technologique d’aujourd’hui : ses bienfaits et ses dangers.
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NOUS SERONS HEUREUX DE VOUS RENSEIGNER